Retranscription :
Le Pays d'art et d'histoire recherche des descendants de Vikings
« Sans doute avez-vous suivi les aventures récentes du roi Richard III d'Angleterre... ou plutôt de son squelette ? » interroge Julien Deshayes, animateur du Pays d'art et d'histoire du Clos du Cotentin. Une équipe de l'Université de Leicester (Royaume-Uni) avait conduit à l'identification génétique de ce roi d'Angleterre, dont les restes ont été retrouvés sous un parking de la ville. La même équipe, en étroite collaboration avec l'Université de Caen Basse-Normandie, tente actuellement de « retrouver l'héritage scandinave des populations du Cotentin, c'est-à-dire, l'ancien diocèse de Coutances, depuis Saint-Pair jusqu'à Cherbourg, en incitant les personnes qui entrent dans le cadre d'une enquête scientifique à se prêter à des analyses génétiques ».
Une approche généalogique et géographique
Avec ses nombreux lieux, aux noms d'origine scandinave, et l'une des plus fortes densités de familles aux patronymes dérivés de cette même langue, l'héritage laissé par les Vikings à la péninsule Cotentine est évident. Mais « quelle a été la contribution réelle des Vikings au patrimoine génétique des hommes du Cotentin ? » Pour cela, les scientifiques britanniques souhaitent collecter des échantillons de volontaires afin d'examiner les marqueurs génétiques des lignées masculines et féminines, qui permettront d'établir un lien entre les personnes vivant à l'heure actuelle et leurs ancêtres Vikings.
D'abord, « l'équipe souhaiterait entrer en contact avec des personnes vivant dans le département de la Manche, et qui porteraient un patronyme scandinave ». Des noms de familles tels qu'Anquetil, Dutot, Equilbec, Gonfray, Ingouf, Ansgot, Lanfry, Osouf, Osmont, Quetel, Tougis, Tostain, ou Raoult, et leurs variantes, sont tout particulièrement intéressants pour l'étude.
Ensuite, de la même façon, elle serait ravie d'entrer en contact avec « des personnes vivant aujourd'hui dans le nord du Cotentin, dont les quatre grands-parents sont nés et ont vécu, ou vivent encore, dans un rayon de 50 km autour de leur lieu de vie actuel ». Une telle stabilité dans la localisation géographique, et sur une période de trois générations en arrière, est un moyen très efficace d'utiliser l'ADN pour remonter dans le temps, et ce même sur de très longues périodes.
Des prélèvements ADN
« L'équipe sera présente à Valognes le lundi 15 et le mardi 16 juin. » Par l'intermédiaire du Pays d'art et d'histoire du Clos du Cotentin, elle espère « pouvoir rencontrer à cette date les personnes concernées et intéressées par cette démarche scientifique ». Ceux qui ne seront pas en mesure de se rendre à Valognes à la mi-juin, mais qui souhaitent tout de même participer au projet, pourront, sur simple demande adressée au Pays d'art et d'histoire du Clos du Cotentin, recevoir un kit de prélèvement d'échantillons, qui sera retourné à l'équipe de recherche par voie postale. « Chaque participant à ce projet recevra un rapport individuel incluant l'analyse de son profil ADN », précise Julien Deshayes. Cette information ne sera partagée avec personne d'autre, tous les échantillons étant traités anonymement dans le cadre du projet. Les prélèvements sont uniquement salivaires, donc simples, rapides, et indolores.
Contact et retrait des fiches de participation. Par courriel exclusivement au Pays d'art et d'histoire du Clos du Cotentin : pah.clos.cotentin@wanadoo.fr
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" Sans doute avez-vous suivi les aventures récentes du roi Richard III d'Angleterre... ou plutôt de son squelette ? " interroge Julien Deshayes, animateur du Pays d'art et d'histoire du Clos du ...
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