La parole perdue
De Frédéric Lenoir et Violette Cabesos
J’aime beaucoup les thrillers !
Ici, il s’agit d’un thriller, mais dans un monde d’archéologues. On alterne donc récits à une époque passée, et à l’époque actuelle, car bien sûr, tout à un lien, et le passé rejoint le présent.
Le passé, en l’occurrence, se situe en deux parties : on suit la vie d’une petite romaine chrétienne du premier siècle soumise à l’esclavage, et celle d’un moine médiéval, personnage que l’on a déjà croisé dans un précédent livre, « la promesse de l’ange » , livre dont l’action se situait au Mont-Saint-Michel, que j’ai lu et bien aimé. Ici, l’action se situe à Vézelay, où l’archéologue est en poste, mais aussi, dans le passé, à Rome et Pompéi.
La parole perdue est ce que Jésus a écrit sur le sable quand une femme adultère lui a été présentée. Cette femme a retenu ce qu’il avait écrit. Après la mort de Jésus, quand l’histoire de sa vie se transmet, Marie-Madeleine, réfugiée en Gaule, se retrouve dépositaire de ce secret. Il faut le transmettre, car le message est d’importance, mais à qui le confier ... ?
Ce livre se lit très bien, avec une vraie intrigue, du suspens ... Bon, il y a, bien sûr, des histoires et des explications un peu « tirées par les cheveux », mais cela sert bien l’intrigue, alors ... pourquoi pas ?
Ce que je n’ai pas trop aimé ? J’ai été un peu déçue que ce livre dépeigne si peu Vézelay, si je compare au livre précédent dans lequel le Mont-Saint-Michel a été si bien décrit. Mais une très belle part a été faite à la vie romaine du premier siècle, et particulièrement sur Pompéi.