
Aesculapius
De Andrea H. Japp
Traduction : aesculapius = excellent médecin.
J’ai eu un peu de mal au début du livre, car beaucoup de termes anciens, des renvois en bas de page, et puis j’avais du mal aussi à voir où le livre voulait nous emmener. Mais j’ai persévéré, et j’ai bien fait, car très vite j’ai été prise par l’histoire.
Héluise a été élevée et instruite par son père dans la tradition de son métier, mire (on pourrait dire médecin, de nos jours). Mais soigner non pas en suivant les vieilles méthodes parfois douteuses, mais en privilégiant la réflexion. Mais cela n’est pas toujours bien perçu au Moyen-Age, où les vieilles superstitions règnent en maître, et le soupçon de sorcellerie et de diablerie est toujours présent. Le père d’Héluise en fait les frais et est condamné par l’Inquisition. Sa fille est alors contrainte de fuir et de se dissimuler aux yeux de tous en se cachant sous l’identité de Druon, chevalier-mire itinérant. La formation donnée par son père lui permettra de déjouer des projets machiavéliques. Un premier livre qui en appelle d’autres !
Mon avis ? J’ai adoré !